30 déc. 2010

James Brown Vs Fatboy Slim - I Feel Good

Pénitence

J’adore le son de la pluie qui tombe maintenant, justement ce moment-ci…J’adore l’obscurité du ciel, sa noirceur qui ne me trouble plus, mais qui me calme. J’adore la lumière des foudres et le bruit des tonnerres. J’adore la fraîcheur de l’air et le silence de ma chambre et le silence de mon âme et de mes pensées. Il me semble que l’harmonie du monde abstrait a fait sa paix avec le concret. Et je vis, je sens ce compromis des volontés trop faibles. C’était ça qui me manquait atrocement. Ce « je ne sais quoi » qui m’appelait mais je ne pouvais pas lui répondre. Les gouttes de pluie, leur son- c’est le miracle du pardon de celui qui s’est toujours senti coupable. On ne pense plus à rien. C’est seulement ce son indiscret de la pluie qui me touche. C’est l’eau qui coule et qui répare. C’est l’eau qui coule et qui efface…

Dans ce monde

Dans ce monde à moi, il y a toujours des ombres car il y a de la lumière…
Dans ce monde à moi, il y a du bleu, du blanc et du vert…
Dans ce monde à moi, les sons les parfums et les corps s’harmonisent…
Dans ce monde à moi, les visages sont des soleils qui aiment troublants…
Dans ce monde à moi, les sourires ne disparaissent jamais…
Dans ce monde à moi, il n’y a plus de disputes, ni de reproches, ni de gros mots douloureux…
Dans ce monde à moi, c’est ta main qui parle et pas ta bouche…
Dans ce monde à moi, je suis accouchée par la miséricorde de ton regard…
Dans ce monde à moi, ce sont justement ces silences qui parlent…
Dans ce monde à moi, je suis seule sans l’être pour de vrai…
Car dans ce monde à moi, c’est toi qui veilles sur moi…

Erykah Badu Vs Portishead

Time has come - Portishead, DJ Shadow & Unkle

Tori Amos, Bjork, Pj Harvey, Massive Attack Mix (Wax Audio)

Patricia Kaas - Les Hommes Qui Passent

27 nov. 2010

« Les âmes grises »

…le roman de Philippe Claudel, « Les âmes grises », (prix Renaudot en 2003), qui est aussi un film d’après le scénario du même auteur. Dans un monde qui se dirige, de plus en plus, vers de la discorde et des abus gratuits, le livre du Claudel essaie de nous rappeler l’approche, ce qui nous tient ensemble. Une seule citation qui fonctionne toujours comme un résumé : « Je n’ai jamais rencontré soit des canailles, soit des saints. Rien n’est pour de vrai, en somme, ni blanc, ni noir, c’est le gris qui vainc. C’est de même avec les gens et leurs âmes…Toi, tu es une âme grise, comme tout le monde » (la source de la citation c’est l’édition roumaine du livre- éditure Polirom, Bucarest, 2007- et la traduction m’appartient)

14 nov. 2010

J’ai appris…

J’ai appris à marcher.
J’ai appris à écouter le son de ton nom sur le cerveau de mes rêves.
J’ai appris à respirer.
J’ai appris que la souffrance est justement un mot nu.
J’ai appris la tristesse et la mélancolie.
J’ai appris leur caresse et leur complicité à jamais.
J’ai appris l’odeur du ciel et de la terre après l’orage.
J’ai appris à aimer.
J’ai appris à t’aimer.
J’ai appris à appeler ton nom pour te sentir auprès de moi après m’avoir quittée.
J’ai appris à écouter les mouvements de ton cœur.
J’ai appris ton allure, tes cheveux, ton pas.
J’ai appris la mer.
J’ai appris la nuit.
J’ai appris le silence.

Je veux apprendre à renoncer.

11 oct. 2010

Inception

        “Inception” c'est un film sur le rêve et la réalité, sur la différence à peine visible entre le rêve et la réalité… c’ est un film sur la perception. C’est un film sur nos obsessions sous conscientes et sur leur générosité truquée. C’est un film sur la faiblesse et sur nos faiblesses. C’est un film sur le choix, sur des implications et leurs complications. C’est un film sur la capacité et la force créative vs. de milliers des incapacités subjectives collectives. Des profondeurs philosophiques, psychologiques et symboliques – toutes sont communiquées pour de vrai par émotion, la raison en étant seulement un instrument, une chaîne de transmission de l’ émotion. L’émotion y arrive par toute voix imaginable: son, couleur, détail, image. Sa perception est la seule réalité connue, acceptée et assumée. Sa perception est le seul rêve réel qui nous lie tous et qui nous rend plus près de ce que nous sommes voués à et capables de contruire. La réalité est le rêve qui nous va. Celui dans lequel la culpabilisation, l’incapacité et l’angoisse disparaissent, et les désirs les plus forts retrouvent leur appel, leur réponse. Le rêve est la réalité que tu supporte pour survivre.